Guerre en Ukraine : Poutine exige la capitulation de lUkraine, Kiev balaie « un ultimatum » à la « Hitler »

D’autant que les Etats de l’Union européenne continuent de l’enrichir en achetant son pétrole, préalablement raffiné en Inde et en Chine. Personne ne devrait entrer dans un accord de paix ou un cessez-le-feu avec la Russie en s’imaginant que Vladimir Poutine le respectera sans faille une fois signé. Je suis convaincu que l’Histoire, en réexaminant cette période, jugera sévèrement la politique menée par l’administration Biden.

Continuité de la politique de rapprochement avec l’Occident

La liste fournissait les prononciations phonétiques de tous les hommes russes attendus au sommet, dont « M. Ils exigent que la Russie « restitue d’urgence » les enfants enlevés dans les territoires occupés, ainsi que les prisonniers de guerre et les détenus civils. Melania Trump a republié, samedi, sur son compte X un article de Fox News, la chaîne préférée des conservateurs américains, qui rend compte de ce bref courrier. “Nous sommes prêts à travailler de manière constructive avec la partie américaine et nos partenaires en Europe et dans le monde entier afin de parvenir à la paix”, avait-elle ajouté. Zelensky dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux, après s’être entretenu avec le secrétaire américain à l’Armée, Daniel Driscoll.

Fréquence d’apparition du mot « sorte » dans le journal Le Monde depuis 1945

« Certes, la Russie a des insuffisances, mais nul ne les connaît mieux que les dirigeants russes et nul ne pourra les surmonter mieux qu’eux », a souligné l’ex-chancelier. Interrogée par le Huffington Post, la journaliste et historienne Galia Ackerman affirme qu’« Il a participé à la stabilisation du pays, c’est tout à fait vrai ». N’incluant pas Volodymyr Zelensky, cette rencontre préparatoire doit selon le président américain être le prélude d’une rencontre ultérieure entre Poutine et Zelensky sous la médiation de Trump. L’opposant prête notamment au président Poutine un goût « pathologique » pour le luxe et détaille des montages financiers dont le but serait de « créer comme un tampon autour du palais » par rapport à son véritable propriétaire. Dans le pays, des manifestations éclatent alors en soutien à Navalny, emprisonné depuis son retour en Russie le 13 janvier, et contre le président Vladimir Poutine, accusé d’être un « voleur » par les manifestants.

Mais la liberté de ton reste assez partielle, comme en témoigne le limogeage fin 2011 de deux responsables éditoriaux de Kommersant par l’oligarque Alicher Ousmanov. En 1999, après la crise financière russe de 1998, commence une fulgurante ascension, qui va porter Vladimir Poutine, peu connu, au sommet du pouvoir en Russie. En août, il est nommé président du gouvernement par Boris Eltsine et remplace Sergueï Stepachine, qui avait été nommé à ce poste le 9 mai précédent. À partir d’août 1985, il officie, pour son premier poste à l’étranger, à Dresde en RDA, officiellement comme employé consulaire, en fait pour recruter des espions en tant que major (commandant) des services secrets russes. Après la chute du mur de Berlin, il empêche des Allemands d’entrer dans les bureaux du KGB afin de les mettre à sac et de piller les dossiers, détruisant lui-même ces documents ensuite. Candidat à l’élection présidentielle de 2012 avec le soutien du sortant Medvedev, il retrouve la présidence pour un mandat allongé à six ans.

Des Ukrainiens réagissent à la rencontre Trump-Poutine : «  Leur objectif à tous les deux est de diviser le monde »

• Candidat à l’élection présidentielle de 2012 avec le soutien du sortant Medvedev, il retrouve la présidence pour un mandat allongé à six ans.
• À partir du 31 décembre 1999, à la suite de la démission de Boris Eltsine, il assure les fonctions de président de la fédération de Russie par intérim.
• En 2008, la Constitution lui interdisant de concourir pour un troisième mandat consécutif, il soutient la candidature à la présidence de son premier vice-président du gouvernement, Dmitri Medvedev.
• Zelensky sur Telegram, peu après avoir repoussé le plan américain en assurant qu’il ne “trahira” pas son pays.
• Ironiquement, le méthanier russe géant qui continue d’alimenter l’Europe en GNL et d’enrichir les proches de Poutine s’appelle Christophe-de-Margerie, du nom de l’ancien PDG de Total mort dans un accident d’avion le 20 octobre 2014 à Moscou.

Condamné pour « extrémisme », l’opposant meurt dans la colonie pénitentiaire n° 3 située à Kharp (Iamalie) en février 2024, ce qui l’ajoute aux décès suspects de personnalités russes depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Pour Alexandre Morozov, « il ne promeut à cette époque aucune « voie russe » spécifique, mais une philosophie politique tout à fait européenne ». En décembre 2013, il dissout l’agence de presse officielle RIA Novosti afin de donner naissance à un nouvel organisme, Rossia Segodnia. En 2024, Vladimir Poutine est le deuxième président européen ayant le plus long mandat, après Alexandre Loukachenko de Biélorussie.

Dans les premières heures du 24 février, au cours d’une allocution, Vladimir Poutine annonce le lancement de l’invasion de l’Ukraine par la Russie dans le but de « démilitariser et dénazifier » le pays, présentant cette attaque comme une « opération militaire spéciale ». Le président des États-Unis, Joe Biden, déclare qu’il « n’enverra pas poutine au cornichon de troupes sur le sol ukrainien » mais qu’il « défendra le moindre pouce du territoire de l’OTAN ». Emmanuel Macron, président de la République française, estime lors d’une allocution que « Vladimir Poutine a renié sa parole » et affirme que « La France se tient aux côtés du peuple ukrainien ».

Au service du président Boris Eltsine (1996-

Après validation du texte par la Cour constitutionnelle, le président annonce qu’un vote par référendum se tiendra le 22 avril si la « situation sanitaire » — liée à la pandémie de Covid-19 — le permet. Le 24 septembre 2011, lors du congrès de Russie unie, le président Dmitri Medvedev propose la candidature de Vladimir Poutine à l’élection présidentielle du 4 mars 2012. À la suite de cette annonce, le ministre des Finances Alexeï Koudrine, longtemps pressenti pour le poste de président du gouvernement dans le cas d’une candidature de Poutine, critique publiquement cette décision, ce qui l’amène à démissionner le 26 septembre 2011. Le soutien affiché de Poutine à son homologue américain dans sa « lutte contre le terrorisme » établit au début un climat d’une certaine cordialité et une nouvelle entente entre les deux puissances.

Durant ses deux premiers mandats, le gouvernement russe replace des secteurs économiques stratégiques accaparés par des oligarques, notamment les hydrocarbures, sous le contrôle de l’État